J'ai testé pour vous - Un stage en diabétologie

11/04/2021

Depuis de très (trop) nombreuses années, mes analyses médicales sont plutôt mauvaises, surtout en ce qui concerne les triglycérides et l'hémoglobine glyquée (A1C).

L'hémoglobine glyquée est la part de l'hémoglobine qui se fixe sur le glucose quand le taux de sucre dans le sang est élevé. Le taux normal doit être situé entre 4 et 6 % de l'hémoglobine totale.

Au mois de février dernier, mon médecin traitant constatant que mes examens sanguins indiquaient un taux de 10,2 %, m'a conseillé de rencontrer un diabétologue.

En mars, je prenais rendez-vous avec ce spécialiste qui après avoir réalisé un examen très poussé (poids, tension, sensibilité des pieds, rythme cardiaque, présence possible de goitre, etc), me proposa un stage de 3 jours et 2 nuits dans une clinique, dans le service diabétologie. 

Le diabète est très souvent une maladie aux complications silencieuses et invisibles. Les yeux, les reins, le coeur, les veines et les nerfs, tout doit être passé en revue.

J'acceptais donc de subir ces examens.

Le service concerné me demanda de faire de nouvelles analyses sanguines et urinaires une semaine avant mon entrée et bien sûr, vu le contexte actuel, un prélèvement naso-pharyngé pour constater l'absence d'ARN du coronavirus.

Je ne serai pas un malade hospitalisé en pyjama au fond d'un lit, mais un "stagiaire" invité à faire des examens, à apprendre comment vivre au quotidien avec le diabète.

Hélas, en cette période de crise sanitaire, il ne fut pas possible de rencontrer d'autres patients pour échanger ou d'assister à des cours de cuisine diététique.

Dès mon arrivée et tout au long du stage, je reçu les visites d'un médecin, d'infirmières, d'une diététicienne, d'une podologue....

Les 48 heures de présence ont été rythmées par prises de tensions artérielle, analyses d'urines, pesées, soins des pieds, dextros (ou hémoglucotests), La dextro mesure la glycémie avant et après les repas, et même durant la nuit, afin de noter les variations et d'ajuster les doses d'insuline à injecter, ainsi qu'à adapter le traitement médicamenteux. 

Dans les entretiens avec le corps médical, j'ai appris à me servir d'un lecteur de glycémie, à réagir en cas d'hypoglycémie,  j'ai exprimé mes craintes et mes espoirs,  j'ai reçu des fiches conseils pour mon alimentation et mon activité physique et afin une nouvelle ordonnance de traitement.

Surprise : les repas étaient tout à fait corrects et plutôt copieux !

Un juillet, je me rendrai à une consultation pour vérifier les bénéfices de ce stage.