Abolition de l'esclavage - Toulon parmi les villes fondatrices de l'association "Mémoire de l'histoire de l'abolition de l'esclavage en Saône et Loire".

26/02/2020

Lundi dernier, s'est tenue, au restaurant La Douce Heure Antillaise de Montceau, une réunion préparatoire à l'assemblée constitutive d'une future association départementale.

Son titre provisoire « Mémoire de l'histoire de l'abolition de l'esclavage en Saône et Loire. »

Cela fait suite à la volonté des communes du département fédérées autour du double projet de la route des abolitions de Saône et Loire et du Festival Outre-mer en Bourgogne de s'unir pour mener à bien leurs engagements importants.

Pour le moment 11 communes font partie des membres fondateurs : 

Charolles, Cluny, Cormatin, Digoin, Génelard, Mâcon, Milly-Lamartine, Montceau-les-Mines, Paray-le-Monial, Saint-Point, Toulon-sur-Arroux.

L'objet de cette association qui sera précisé lors de l'assemblée constitutive, semble être :

  • développer et promouvoir la mémoire de l'histoire de l'abolition de l'esclavage en Saône et Loire, mettre en valeur la route des abolitions de Saône-et-Loire telle qu'elle s'est élaborée à ce jour,

  • enclencher et étendre la recherche dans ce domaine spécifique,

  • organiser et soutenir les manifestations, les événements et les moyens de communication en lien avec l'objet de l'association,

  • développer et pérenniser des liens avec l'outre-mer dans le cadre de la mémoire de l'histoire de l'esclavage et de son abolition sous toutes ses formes et grâce à toutes formes de supports ou de médium.

  • travailler avec toutes les structures existantes dans le domaine et renforcer les liens avec les partenaires présents ou futurs.

  • intégrer directement ou par convention la fondation pour la mémoire de l'esclavage.

Les statuts ne sont pas encore définitifs, ils devront être vus et revus par chaque commune, mais les présents à la réunion sont tombés d'accord sur des principes simples. Egalité entre toutes les collectivités, à priori 3 membres par commune, dont au moins un élu. Présidence tournante d'un an.

Christiane Mathos et les participants ont bien insisté sur le fait que c'est à partir d'aujourd'hui que les choses s'enclenchent administrativement, cela peut encore bouger à la marge mais les grands principes sont posés.

Les statuts définitifs devront être déposés début mars.